Cet amoureux de la voile a fait de la mer son métier. Toute l'année (ou presque) sur l'eau, il transmet sa passion, pour son propre plaisir et celui des stagiaires qu'il forme.
Quel a été votre parcours avant l'INB ?
Je suis originaire de Haute-Savoie. C’est là que j’ai tiré mes premiers bords en Optimist, sur le Lac Léman. J’ai fait mes études à Lyon : deux premières années de médecine, puis en faculté de biologie, et enfin une licence pro en environnement.
Côté nautique, je passais mon temps à régater un peu partout sur différents supports en France, en Suisse et en Italie.
Après ma phase universitaire, je suis parti un an en Nouvelle-Zélande. De retour, je n’ai pas travaillé dans le domaine que j’étudiais, mais à la Base Nautique de Sciez, le club où j’étais moniteur de voile fédéral tous les étés. À la fin de cette dernière saison que je passais dans mon club d’enfance, je me suis dit que je voulais vivre de ma passion.
Pourquoi avoir choisi l'INB ?
Tant qu’à être formé dans la voile, autant le faire en Bretagne ! Le premier contact que j’ai eu avec l’INB était au Salon nautique de Paris, en 2009. À l’origine je voulais me renseigner pour mon frère sur le BPJEPS. Le jour des tests d’entrée à l’ENV, c’est moi qui suis venu (mon frère ayant eu d’autres projets), et l’aventure avec l’INB a commencé.
Qu'est-ce que cela vous a apporté ?
À vrai dire, étant un marin d’eau douce du lac Léman, lorsque je suis arrivé au test d’entrée, je ne savais pas ce qu’était une règle de Cras ! Donc cela m’a énormément apporté ! Sans parler des différentes matières (météo, pédagogie, technique, etc.) et des intervenants.
La formation était aussi très riche grâce au mix de stagiaires qu’elle comportait : régions d’origine et expériences de chacun. Côtoyer toutes les autres formations de l’INB était aussi très intéressant.
Concernant l’alternance, le fait d’avoir tenu le rôle de chef de base m’a beaucoup appris sur le management d’une équipe.
Quel a été votre parcours après la formation ?
J’ai terminé ma formation en octobre 2012, et en janvier 2013, je me suis mis sous le statut auto-entrepreneur. Et voilà que j’attaque ma quatrième année ! Vraiment, je ne pouvais pas rêver mieux pour quelqu’un qui voulait vivre de sa passion !
Vous pouvez nous parler de votre métier actuel ?
Je forme des stagiaires à la régate (à tout niveau), ainsi qu’à la croisière.
De février à mai et de septembre à octobre, mon activité tourne beaucoup autour de la régate et aussi de prestations de services pour des boîtes de location. De juin à août, c’est essentiellement de la croisière.
Ce travail, je le dois beaucoup à deux de mes formateurs qui m’ont ouvert leur réseau et qui m’ont fait confiance.
Quelles sont vos envies pour le futur ?
Je vais garder mon statut d’auto-entrepreneur. J’adore passer du temps sur l’eau : que ce soit pour coacher une équipe en régate, ou bien pour faire découvrir la croisière à mes stagiaires.
Mais j’aimerais aussi découvrir d’autres aspects du nautisme, comme par exemple la voilerie ou le matelotage.
3 mots pour décrire l'INB ?
Diversité, liberté, échange.
J’en aurais peut-être cité d’autres pendant la formation, mais ça me vient comme ça aujourd’hui.
Quel est votre meilleur souvenir à l'INB ?
De retour de l'école de voile où je faisais mon alternance, j’adorais retrouver tous mes collègues de formation pour une semaine de laser sportif, ou de Class 8 en mode régate !
Conseillez-vous ou parlez-vous de l'INB ?
Pour moi l’INB, c’est un peu mon port d’attache en Bretagne. C’est là que j’ai découvert la mer à proprement parler, c’est là que j’ai fait de superbes rencontres avec mes collègues de formation et mes formateurs.
Bien sûr que je conseille l’INB à ceux qui sont intéressés par les métiers du nautisme. Lorsque je parle de l’INB, je suis plutôt bon vendeur !
Avez-vous des conseils à donner aux futurs étudiants ?
Pendant votre passage à l’INB, il faut y aller à fond. Il faut se transformer en éponge, et tout absorber !
Propos recueillis par Jérôme et Quentin, étudiants 2e année Technico-commercial