Ce mois-ci, dans le portrait du mois, découvrez Marc-Antoine Martin, qui a suivi une formation complète à l'INB en maintenance nautique, puis en technico-commercial.
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Marc-Antoine Martin, j’ai 38 ans et une dizaine d’années d'expérience dans le nautisme. Après un bac ES, puis une licence STAPS, la passion pour la mer a pris le dessus. J’ai donc passé un capitaine 200 avant de partir naviguer sur les yachts en Méditerranée. Ce fut une expérience géniale, mais avec des horaires indéfinis (et infinis !) ! Après plusieurs années, j’avais envie de rester dans ce milieu avec un métier plus “posé”. Lors des arrêts techniques, je discutais avec les techniciens qui intervenaient sur le bateau et cela m’a donné envie.
Naturellement, je suis arrivé à l’INB, d’abord par une formation CQP maintenance nautique, puis une formation technico-commerciale.
Pourquoi avoir choisi l'INB ? Quels sont les aspects de la formation qui t'ont attiré ?
L’INB est une référence dans le milieu. Lorsque je travaillais sur les yachts, à l’opposé géographiquement de Concarneau (le site de Villefranche-Sur-Mer n’existait pas encore), j’entendais déjà beaucoup parler de l’INB, que ce soit sur la partie technique ou commerciale. L’INB est incontournable, je me suis donc tourné vers cet établissement. J’y ai été très bien reçu, conseillé et quelques semaines après, je commençais ma première formation en alternance.
Ce qui me plaisait dans cette formation est qu’elle était complète et surtout, elle touchait tous les domaines d’activité : composite, électronique, mécanique, gréement, voilerie, etc… N’ayant pas de projets précis à l’époque, c’était ce qui allait m’ouvrir le plus de portes.
Autre point important, le nautisme étant un petit milieu où tout le monde se connaît, le fait d’avoir des formateurs et des intervenants issus de ce dernier, ou en activité, permet de développer un réseau rapidement.
Quelle formation as- tu réalisée à l’INB? Que réalisais-tu dans celle-ci ?
Étant plutôt un profil technique, j’ai naturellement commencé par un CQP agent de maintenance nautique, supervisé par Eric Carret. J’étais en alternance avec un revendeur Jeanneau/Rhéa/Zodiac sur Saint Gilles Croix de Vie. À l’INB, nous avions un fil rouge qui était le refit complet d’un Kelt. Nous avons pu ainsi nous imprégner de tous les corps de métier : accastilleur, menuisier, stratifieur/finisseur, gréeur, électricien/électronicien.
En entreprise, je faisais essentiellement les carénages/antifouling avec un peu de composite de temps en temps. Mais l'expérience s’est révélée positive puisque j’y ai rencontré Wilfried Rolland, le directeur de Yacht Care Services. Il venait préparer les mâts et m’a proposé de préparer des catamarans dans sa structure pour le compte du groupe Beneteau, à la fin de mon alternance.
Quelques années après, l’INB m'a recontacté. Jeanneau/Prestige cherchait un technicien souhaitant suivre une formation de technico-commercial (TCISN) en alternance. Fort de mon bagage technique récemment acquis et de mon passif de navigant, je préparais et essayais les Prestige et Jeanneau Yacht de plus de 60’ en entreprise pendant que j’étudiais la partie commerce/technique de vente, relation client, négociation, marketing digital, gestion d’entreprise, et bien d’autres choses pendant mes 15 jours à Concarneau.
Qu'est-ce que la formation t’a apportée ?
Les deux formations que j’ai suivies à l’INB ont été très complètes. J’ai pu y trouver toutes les bases que je recherchais.
Après la formation technique, j’étais capable de m’occuper de tous les éléments d’un bateau. Je n’avais pas les compétences d’un spécialiste, mais j’étais au moins capable de le comprendre, ce qui m’a permis de continuer d'apprendre.
J’ai assez rapidement compris que je voulais continuer d’évoluer. La formation technique m’a tellement plu que je savais que je ferai un jour la partie commerciale. Lorsque cette opportunité s’est présentée, je n’ai pas hésité. J’ai appris énormément, que ce soit professionnellement, mais aussi personnellement.
Régulièrement, Denis Aventurier, le responsable des formations commerciales, organisait des rencontres avec des professionnels du nautisme. Je crois que je n’ai pas manqué un rendez-vous ! Quelques années après, je côtoie toujours certaines de ces personnes comme fournisseurs, clients, collègues, etc… Même chose avec mes anciens camarades de promotion avec qui j’ai encore régulièrement des contacts. Forcément, les échanges sont de suite plus faciles ! Les salons nautiques, lors des stages, sont aussi une belle opportunité pour développer son réseau.
Que s'est-il passé après ta formation à l’INB ?
À la fin de mon alternance chez Jeanneau/Prestige, le responsable du service livraison chez Construction Navale Bordeaux pour qui nous préparions les Lagoon et Excess chez Yacht Care Services m’a appelé. Une place venait de se libérer, mon profil semblait bien coller aux besoins et cela me permettait de rester dans le groupe Beneteau. J’ai passé mes quatre meilleures années professionnelles, rencontrant des centaines de propriétaires venant du monde entier, tissant des liens avec le réseau de distribution, participant aux salons nautiques, naviguant sur de superbes bateaux. Je viens de mettre fin à mon contrat pour des raisons personnelles, et me voilà disponible pour de nouvelles aventures !
Quels sont tes conseils pour les personnes qui souhaitent se reconvertir dans le nautisme ?
Le nautisme regorge de métiers. Accastilleur, gréeur, maître voilier, directeur commercial, chargé de marketing, technicien livraison, chef de projet, chargé de communication, chargé d’événementiel, loueur, il y a une multitude de débouchés. Et la plupart du temps, nos bureaux sont loin d’être désagréables :)
Je conseillerai donc à ceux qui veulent se lancer de FONCER ! Il y a peu de domaine professionnel où l’on peut mêler l’utile à l’agréable et le nautisme en fait partie !
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